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Une récente méditation sur la Nouvelle Lune a apporté un aperçu profond de la relation entre la lumière et les ténèbres. Ces concepts peuvent sembler ésotériques et sans rapport avec la réinvention et la croissance, mais ce n’est pas le cas.
Après la méditation, une pensée m’est venue ; « Pour retenir plus de lumière, il ne faut pas avoir peur de vivre plus d’obscurité ».
Craignant la lumière (volante)
Dans mon pays natal, Curaçao, les lucioles sont rares, contrairement à toutes celles que j’ai vues au Costa Rica à l’âge de six ans alors que j’étais en vacances avec ma famille. Un jour, alors que je jouais tard sur le terrain de jeu près de la jungle, des lucioles sont apparues.
Déclenchant en moi une peur écrasante. J’ai couru jusqu’à notre chambre et j’ai évité l’obscurité de la jungle à partir de ce jour. Je n’avais aucune idée de ce qu’étaient les lumières volantes et elles m’ont fait peur.
Pendant la méditation, j’ai été amené à penser aux lucioles de la manière habituelle dont j’y penserais aujourd’hui ; comme des créatures magiques inoffensives qui illuminent le ciel. C’est le contraire de ce que je pensais d’eux à six ans.
Pour voir des lucioles, il faut qu’il fasse sombre. Plus il fait sombre, plus il est facile de les voir. Mais comment cette philosophie se traduit-elle en termes pratiques ? Comment pouvons-nous intégrer ce principe dans notre poursuite d’objectifs et de buts ?
Simplement, cette philosophie nous pousse à reconnaître que les revers, les échecs et l’inconfort ne sont pas des détours mais des parties intégrantes de notre voyage. Tout comme le succès coexiste avec les défis, il est crucial de faire de la place aux deux extrémités du spectre.
Le succès et ses défis
Il existe un proverbe néerlandais qui se traduit par « Les grands arbres captent plus de vent ». Les grands arbres qui dépassent les autres sont exposés à davantage d’éléments, notamment au vent. Il en va de même pour les personnes de haut rang qui réussissent.
Ils sont plus sensibles aux défis, à la haine, à l’opposition et à l’échec. En revanche, ne pas rechercher le succès et la croissance signifie rester dans sa zone de confort.
Nous savons tous que pour réussir, il faut être à l’aise et mal à l’aise. Cependant, la plupart des gens ignorent que c’est ce qui les retient.
Ils sont tellement habitués à éviter et à exprimer leurs sentiments. Surtout si cela implique de gérer des « émotions négatives ». Leur peur de l’obscurité est ce qui les empêche de ressentir la lumière dont ils ont envie.
En même temps, on a parfois peur de la lumière. Comme mon expérience avec les lucioles au Costa Rica. Je n’avais pas peur de l’obscurité, juste des étranges lumières volantes. La peur du succès et la peur de l’échec sont les différentes faces d’une même médaille.
Pour connaître plus de succès et de croissance, il faut être capable d’embrasser pleinement l’obscurité. Pour dissoudre la peur des ténèbres. Ne plus avoir complètement peur des éventuels défis qui pourraient survenir.
« Vous ne craindrez les ténèbres que dans la mesure où vous ne fournissez pas vous-même la lumière. » — Marianne Williamson
Passer à travers n’est pas la solution
Cependant, surmonter ou ignorer les peurs s’avère contre-productif. Cela peut fonctionner pendant un certain temps, mais cela finira par revenir et vous mordre le cul. Faire face aux peurs grâce à un travail de mentalité fonctionne.
Comprendre que la peur est une émotion, que notre corps s’accroche à ces émotions et être capable de transformer ces émotions en quelque chose de positif est une expérience de niveau supérieur. Cela permet véritablement à chacun de détenir plus de lumière et de ne pas avoir peur de l’obscurité. Essentiellement, cela nous permet d’élargir notre zone de confort.
La solution de facilité
Nous voulons tous la solution de facilité. C’est facile! Peu de gens comprennent à quel point faire face à nos émotions rend les choses tellement plus faciles. C’est parce que ce n’est pas facile en surface. On ne nous apprend pas à le faire, ce n’est pas populaire et c’est inconfortable.
C’est l’obscurité que nous devons traverser pour arriver à la lumière. Parfois avec beaucoup de foi alors qu’on ne voit toujours pas la lumière au bout du tunnel.
Des outils pratiques pour dissoudre la peur
Les émotions sont stockées dans notre corps comme la mémoire musculaire. Même s’il s’agit d’un événement ponctuel, il peut rester dans le corps. Surtout s’il s’agit d’une expérience traumatisante. Notre corps s’accroche à de telles émotions pour nous protéger des sentiments inconfortables.
Pour libérer ce qui est dans le corps, des modalités de guérison somatique sont nécessaires. Des choses comme la respiration, les tapotements EFT, les secousses, le yoga et la méditation fonctionnent bien. Les modalités de guérison somatique sont tout ce qui contourne l’esprit pour aller directement au corps.
Ce qui non seulement peut dissoudre les peurs dans le corps, mais peut également activer notre intuition. Après tout, c’est une méditation qui a donné naissance à la philosophie sur laquelle repose tout cet article.
N’avoir pas peur de l’obscurité
La danse entre l’obscurité et la lumière est tissée dans le tissu même de notre être. Tout comme les lucioles projetant leur lumière enchanteresse dans la nuit, nous avons le pouvoir de découvrir des idées profondes et une force intérieure lorsque nous embrassons les ombres qui sommeillent en nous.
Dans notre poursuite d’objectifs plus ambitieux, gardons à l’esprit que notre capacité à briller davantage est liée à notre courage de voyager à travers les ténèbres.
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