Avant d’agir sur les chakras, il est indispensable d’en connaître la localisation exacte.
Le premier chakra, Muladhara, est le chakra de l’aine, qui se situe 7 centimètres sous le nombril. C’est le centre de l’énergie sexuelle. Il est en rapport avec le rectum et l’anus, le petit intestin et les surrénales. Son déséquilibre entraîne à la fois un rejet de la réalité matérielle et d’une bonne intégration au corps physique.
Le deuxième chakra se situe au niveau du nombril et se nomme Swadhistana. Il est en liaison avec les systèmes digestif et génital, et symbolise l’assimilation. C’est pourquoi, psychologiquement, son dysfonctionnement provoque un refus des événements, un manque de flexibilité par rapport aux changements.
Le troisième chakra, Manipura, est celui du plexus solaire et se trouve au creux de l’estomac. Il est lié à la respiration et au prana. Son dysfonctionnement entraîne des blocages énergétiques s’actualisant par une incapacité à faire la part entre ce qui est du ressort de la personnalité et ce qui est au-delà de sa responsabilité.
Le quatrième chakra, ou Anahata, est le chakra du cœur, qui se situe 7 centimètres au-dessus du sternum et régit le cœur et la circulation. Son déséquilibre entraîne un manque d’amour propre, souvent associé à un complexe de culpabilité tenace.
Le cinquième chakra est celui de la gorge et se nomme Vishuda. Il régit la glande thyroïde et le métabolisme. Son dysfonctionnement entraîne un déficit relationnel et une carence d’expression verbale. L’individu souffrant de cette dysfonction n’a généralement pas le courage de ses convictions.
Le sixième chakra, ou troisième œil, ou Ajna, est entre les deux sourcils, et correspond à la glande pituitaire (hypophyse). Son déséquilibre entraîne des migraines et/ou un manque de concentration et peut-être même de réalisme.
Enfin, le septième chakra, Sahasrara, se trouve sur le crâne, en relation avec la glande pinéale. Son déséquilibre entraîne une incapacité à accepter le conscient.